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Nous continuons et terminons notre exploration de la transformation en parquet du bois, chez notre fournisseur Holzbois / Habo !
Après la première transformation pour arriver aux avivés, nous découvrons maintenant la deuxième transformation du bois, qui prend place à Genk et au Pays-Bas.
Transformation avec un minimum de perte
Cette machine présentée chez Holzbois à Genk permet de couper l’avivé en en planches d’une certaine épaisseur, en limitant la perte. Effectivement, cette machine va permettre de couper avec une fine précision, ainsi il ne sera même pas nécessaire de raboter après le passage dans cette machine.
Les dents sont très fines, et permettent également de ne pas perdre de la matière.
Il s’agit donc d’une machine très précise, et cela a pour conséquence que ses composants et leurs réglages doivent être faits de manière tout aussi appliquée. Pour régler les lames, le professionnel va ainsi se transformer en musicien : c’est grâce au son produit lorsqu’on passe son doigt sur la lame que l’on peut savoir si elle est suffisamment tendue. Comme pour une guitare, il va donc s’atteler à trouver le bon niveau de tension.
Il devra également porter une attention acérée à l’état des lames, car la moindre différence sur celles-ci causerait un déséquilibre et des planches qui ne seraient plus parfaitement coupées.
Découpe du contreparement
Comme nous l’avons vu plus haut, un parquet semi-massif ou contrecollé est constitué d’une couchez de bois noble (parement), mais aussi d’une ou plusieurs couches de contreparement. À cette étape, il s’agira ainsi de découper et raboter le contreparement, la partie du parquet contrecollé qui n’est pas noble.
En l’occurrence chez Holzbois, le contreparement est en multiplex bouleau. Sous forme d’abord de plaque, il va être passé dans cette machine, qui va le découper en planches.
Afin de ne pas perdre de matière, la machine va automatiquement pouvoir s’adapter à la longueur totale. Par exemple, au lieu de faire uniquement des planches de 18 cm de large et de se retrouver avec une chute de 12 centimètres, la machine va pouvoir terminer par trois planches de 16 cm de large au lieu de 18.
Pour cette raison et afin d’éviter de mélanger les largeurs différentes, deux palettes sont positionnées à la sortie de la machine, pour que la personne responsable puisse séparer les deux largeurs différentes immédiatement après la sortie de la machine.
Après cela, les planches sont poncées et brossées pour une meilleure finition.
Coller les différentes parties du contrecollé
La partie noble et la partie en multiplex étant prêtes, vient le moment de coller les deux ensembles.Pour cela, Holzbois peut compter sur une machine qui va permettre de prendre les deux parties et de les lier avec une colle chaude extra forte, directement prise de larges bidons chauffés et appliquer de manière homogène.
Cette colle spéciale est non seulement extrêmement forte, mais aussi très rapide, car elle prend en à peine sept secondes.
Une vitesse nécessaire, car directement après, les planches ainsi collées passent dans une machine qui va cette fois recouper les longueurs. Dotée d’un laser, cet appareil va savoir où se termine les planches et pouvoir ainsi recouper le dernier cm pour des lattes de contrecollé parfaites.
Enduisage des nœuds et tri manuel
Après cette étape, le parquet fini passe dans un autre appareil. Cette fois, les nœuds vont être enduits. Chaque planche y passe, que ce soit les lattes de contrecollé ou les lattes de massif, et quel que soit le choix de bois. Ainsi, même les lattes sans aucun nœud vont passer dans cette machine, car le tri ne sera pas fait à priori de cette étape. Cela permet à la fois de réduire le temps de travail (en n’ajoutant pas une étape de tri), mais aussi d’être certain qu’aucun nœud ne pourra échapper à l’œil humain.
C’est seulement après cela que vient l’étape du tri. Cette fois, c’est l’humain qui va être seul juge. Un professionnel à l’œil avisé va ainsi trier chaque planche une à une selon le choix du bois. Il va également en profiter pour scruter les planches à la recherche de défaut.
Certaines vont ainsi être marquées et mises de côté, cela pourra être pour remettre du mastic à la main s’il reste un défaut, ou bien pour être recoupées, ou simplement pour être écartées de la production du fait d’un défaut plus important.
Les lattes de massif en 9 mm sont triées à Genk, mais le reste des planches sont triées dans l’entrepôt des Pays-Bas.
Ponçage et traitement d’usine, mesurage et emballage
Viennent ensuite les dernières étapes, qui auront lieu soit à Genk soit aux Pays-Bas selon le type de parquet.
Les lattes vont ainsi être poncées et, le cas échéant, traitées d’usine.
Le traitement d’usine est une possibilité que nous proposons à nos clients lorsque ceux-ci ont un budget trop serré pour se permettre un traitement traditionnel par nos parqueteurs, ou lorsque les spécificités du lieu l’imposent (l’impossibilité de faire une pièce en une fois par exemple). Le traitement d’usine est moins résistant que le traitement à la main, mais peut donc s’avérer utile, et il est également possible de joindre traitement d’usine avec une couche unique à la main pour le renforcer.
Une fois le parquet fini, c’est à nouveau une machine qui va se charger de mesurer et emballer les lattes. Une étiquette sera apposée, avec la quantité exacte, ainsi que les informations sur le type de parquet.
Selon le type de parquet, les lattes pourront être simplement attachées ou bien complètement emballées dans du plastique. Cela sera soit selon les souhaits du client, soit, plus rarement, selon le type de parquet, qui pourrait nécessiter davantage de protection.
Dans notre cas, nous favorisons au maximum les commandes sans plastique, afin de réduire au possible notre empreinte sur la planète.
Atelier menuiserie
Un atelier de menuiserie plus traditionnelle se trouve également dans les dépôts. Dans celui-ci, on y prépare les parquets décoratifs, nécessitant davantage de minutie, mais aussi les lattes d’escalier, les tablettes, les grilles de radiateurs, et les parquets en livres ouverts.
La technique du livre ouvert consiste à « ouvrir » une latte en deux (comme on ouvrirait un livre) et de coller les deux parties ensemble. Comme le dessin provient de la même planche et que le collage est invisible, cette technique donne l’illusion d’une planche très large. Pour vérifier qu’une latte en livre ouvert est bien faite, le menuisier nous livre son secret en cassant une latte : si le collage est de bonne qualité, c’est la planche qui cassera avant le collage !
Nous espérons que cette visite virtuelle vous aura plu. N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations sur notre gamme de parquet.