transformation du bois de l'arbre à la planche

Nous commençons une nouvelle série d’articles sur notre blog, pour vous emmenez avec nous découvrir la transformation du bois chez notre fournisseur Holzbois / Habo ! Ensemble, parcourons les étapes menant de l’arbre jusqu’au parquet.

Aujourd’hui, nous nous intéressons à la première transformation du bois, celle partant des grumes pour arriver aux avivés. Restez connectés le mois prochain pour découvrir la deuxième transformation du bois, qui prend place à Genk et au Pays-Bas.

 

 

transformation du bois

Transformation du bois

Le bois d’œuvre, appelé « grumes », est stocké à l’air libre. Il va subir plusieurs transformations avant de pouvoir devenir des planches.

Tout d’abord, l’écorçage. Comme son nom l’indique, il s’agit de retirer l’écorce des grumes. Après cet écorçage, le bois est trié selon son utilisation.

À la suite de quoi vient l’étape du tronçonnage. Le tronçonnage est l’action de supprimer de la grume les parties impropres au sciage, comme les excroissances/branches. Le tronçonnage va également permettre d’atténuer les courbures trop importantes.

 

 

 

 

 

Débit du bois

Après cela vient le moment très important dans le processus de transformation du bois : le débit du bois. Les grumes vont ainsi être sciées afin d’obtenir ce qu’on appelle des avivés, c’est-à-dire des planches, encore très brutes, qui vont être de dimensions et de caractéristiques variables.

Le type de débit est ce qui va influencer le veinage de celui-ci et donc influence aussi le choix de bois.

On appelle «veinage», le dessin formé à la surface du bois par les veines et les rayons modulaires.

On emploie le terme de «fil du bois» pour nommer l’orientation générale du veinage. Ce dernier est variable en fonction du débit des pièces de bois, qui permet de couper les fibres sous différents angles.

 

 

transformation du bois - débit

Avec une coupe radiale ou débit sur quartier, on obtient un veinage composé de veines parallèles, plus ou moins régulières. On parle alors de «bois de fil» ou de coupe sur quartier. Ainsi, pour un choix extra, où le fil doit être droit, il faudra nécessairement que les planches aient été débitées sur quartiers. Et ce type de bois coute plus cher, car le débitage sur quartier n’est pas le plus optimal, et donc crée davantage de perte.

Avec une coupe tangentielle ou débit sur dosses, on obtient un veinage irrégulier formant des dessins. C’est le type de plus courant, qui permet à la fois de perdre peu de matière, mais aussi d’avoir de longues planches.

Avec la troisième coupe, dite «transversale», on ne visualise pas réellement le veinage, mais les cernes et les rayons modulaires. On parle de «bois de bout». Cette dernière coupe est aujourd’hui très rare, et il est ainsi difficile d’obtenir du bois de bout, qui est pourtant un type de parquet extrêmement résistant, qui fait peu de perte de matière, et qui a son charme. Nous avons d’ailleurs posé du bois de bout à la Maison des Parlementaires à Namur (image ci-jointe).

Les pièces ainsi sciées sont appelées des avivés. Elles vont alors connaitre encore deux étapes : le séchage ainsi que le rabotage sur 4 faces.

 

 

 

Séchage

Le séchage est très important dans le processus de transformation du bois. Les avivés doivent être précautionneusement séchés, de manière progressive, jusqu’à ce que leur hygrométrie se stabilise entre 7 et 13 pourcent. C’est ce qui garantit la stabilité du bois à long terme. Un souci fréquemment observé dans le cas des parquets de certains pays lointains, comme par exemple la chine, est que le séchage n’est pas assez scrupuleusement respecté. Le bois est alors parfois trop sec, les fibres sont tellement ouvertes que celui-ci brule à une vitesse folle !

Après ces diverses étapes, les avivés quittent les scieries, qui, dans le cas de notre fournisseur Holzbois, sont principalement situées en France, pour arriver à Genk.